La passion du vélo… de la Colombie à Bromont

Par Nicolas T. Parent, La Voix de l’Est

D'origine colombienne, Andrés Abu-Shihab, sa conjointe Nancy Rodriguez et leur fils Juan Camilo ont réalisé leur rêve en devenant entrepreneurs et en ouvrant une boutique de vélo dans la communauté bromontoise. (Stéphane Champagne/La Voix de l'Est)

Cette histoire prouve que tout est possible à force de dur labeur et d’engagement. Une famille d’origine colombienne intégrée à la communauté estrienne depuis 2016 a récemment réalisé son rêve en ouvrant sa propre boutique de vélo.

Du plus loin qu’il se souvienne, Andrés Abu-Shihab a toujours entretenu la vive passion pour le vélo. Il pédalait à l’âge de dix ans dans les sentiers de sa Colombie natale. Plusieurs années ont passé et, une fois adulte, il a fait le choix de quitter l’Amérique du Sud pour un autre continent. À la recherche de nouvelles opportunités et d’un nid pour sa jeune famille, l’homme a choisi le Québec, plus précisément la métropole, pour terre d’accueil.

«Je me souviendrai toujours du 10 mai 2016. Nous sommes arrivés à Montréal premièrement et j’ai travaillé immédiatement dans une succursale de vélos dans la ville à titre de mécanicien. Je ne suis jamais allé à l’école pour apprendre le français. J’ai appris la langue en côtoyant les gens dans la communauté», raconte Andrés Abu-Shihab.

En entrevue, on constate que l’entrepreneur se débrouille très bien dans la langue de Molière. Son apprentissage n’a pas été sans embuches, mais la démarche en a valu la peine, assure-t-il.

En quittant sa patrie d’origine, la famille a toujours caressé le rêve de s’établir dans un petit village, une communauté où elle pourrait s’engager, s’impliquer et travailler fort. La métropole lui a offert l’aide nécessaire en vue d’une intégration réussie.